Nintendo admet avoir modifié sa console pour lutter contre le piratage - It Revue
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Nintendo modifié pour éviter les piratages - it-revue

Nintendo admet avoir modifié sa console pour lutter contre le piratage

Hacker sa Nintendo Switch pour jouer à tous les jeux que l’on veut, c’est possible mais illégal. Suite au procès très médiatisé contre la Team Xecuter qui portait sur le SX OS, Nintendo avoue avoir modifié sa console Switch pour lutter contre le piratage. Plus de détails à ce sujet à travers ces quelques lignes.

La riposte de Nintendo face au dispositif SX OS

Les consoles Nintendo Switch vendues entre mars 2017 et juillet 2018 présentaient une faille matérielle au niveau de la puce. Des organisations comme la Team Xecuter ont vu dans celle-ci une opportunité pour générer des profits. C’est alors que le dongle SX OS a vu le jour. Ce dispositif avait pour objectif de permettre aux gamers de jouer à tous les jeux Nintendo sans avoir à payer. 

Face à cela, Big N a décidé de sortir une toute nouvelle Switch en juillet 2018 sans informer les joueurs. Cette console embarque les mêmes composants que la version originelle à un détail près. Nintendo a fait des modifications sur la puce Nvidia de l’appareil pour empêcher le piratage.

Le procès opposant Big N à Gary Bowser de Team Xecuter

Plusieurs plaintes ont été déposées par Nintendo pour stopper la vente du dongle SX OS. En fait, la Team Xecuter a décidé de proposer le dispositif de piratage et les licences à des revendeurs comme UberChips au lieu de les vendre directement.

Big N avait présenté SX OS comme un système d’exploitation non autorisé. Mais en fait, le dongle et les autres outils de piratage qui l’accompagnent permettent d’accéder à Horizon, le système d’exploitation de la Nintendo Switch. Cette ouverture offrait aux joueurs la possibilité d’installer n’importe quel jeu téléchargé sur internet sur leur console.

La nouvelle version de Nintendo Switch

D’après les estimations du procès, Big N aurait perdu plus de 65 millions de dollars à cause des actions de la Team Xecuter. La firme a dû redoubler d’efforts pour lutter contre les actions illégales. La mise au point de la nouvelle version de Switch a nécessité de nombreuses heures d’ingénierie. Big N a également dû faire de multiples ajustements à ses chaînes mondiales de fabrication, de distribution et aux ressources correspondantes. 

Quant au hacker Gary Bowser, il a écopé de 40 mois de prison et a dû verser 10 millions de dollars à l’enseigne. Le leader de la Team Xecuter a été arrêté en septembre 2020 en République Dominicaine puis renvoyé aux États-Unis pour purger sa peine. Actuellement, Bowser est en détention fédérale. 

Notons que Gary Bowser n’était pas seul dans cette affaire. Un français originaire d’Avignon nommé Max Louam et Yuanning Chen, un chinois de 36 ans, sont accusés comme étant ses complices mais aucun des deux n’est en détention à ce jour. 

L’ironie du sort, c’est que Gary Bowser porte le même nom que l’antagoniste de l’univers des jeux Mario, le célèbre plombier à la casquette rouge de Nintendo. C’est également le cas du patron de la branche américaine de la firme qui s’appelle Doug Bowser. 

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