La course au numérique après la pandémie Covid-19 - It-revue
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La course au numérique après Covid-19

Au-delà de la crise sanitaire mondiale qui l’accompagne, le coronavirus apporte une note positive en matière de révolution numérique. Ce phénomène devenu universel accélère la transformation digitale au niveau de la société entière, que ce soit dans le domaine professionnel ou dans le quotidien de chacun.

Le confinement bouleverse, de manière inattendue, les modes de production des entreprises. Il modifie les habitudes de consommation et d’approvisionnement des ménages. En vue de respecter la distance sociale de sécurité, chaque membre de la société adopte les moyens qu’offre la technologie dans leur interaction. La course au numérique s’étale alors sur tous les secteurs existants.

Le domaine bancaire en plein sprint

Le monde de la finance fait partie des secteurs ayant le plus recours à l’avancée technologique. Déjà longtemps avant l’avènement de la pandémie commençait la dématérialisation de la banque. Avec la propagation du virus, les acteurs qui manquaient encore d’appliquer les solutions numériques effectuent les efforts nécessaires ne serait-ce qu’en termes de systèmes de paiement. Mais la 4ème révolution industrielle modifie le marché sur tous les points. Les technologies appliquées à la finance englobent dorénavant le big data, l’internet des objets, la chaîne des blocs et l’intelligence artificielle. Les institutions bancaires accroissent leur productivité et saisissent l’opportunité de s’étendre à l’international.

Pour faire face aux besoins du changement, l’investissement sur les infrastructures informatiques est incontournable. Les tendances de digitalisation exigent, de plus, des solutions et des logiciels innovants en vue d’accorder des services numériques simples et automatisés. À titre d’exemple, des institutions bancaires du Viêt Nam conçoivent des robots pour servir les clients ou mettent en place un système de reconnaissance faciale.  

Les PME entrent dans la course

Les tendances digitales ne restent plus l’apanage des grandes entreprises et des firmes multinationales. Les PME se lancent, elles aussi, dans la transformation numérique. Le projet de numérisation concerne à la fois les modes de production, l’organisation en interne et les stratégies commerciales. Face à la pandémie, de plus en plus de marques optent par exemple pour la vente en ligne. Suite à ces changements radicaux, 27 % de plus des petites entreprises en France se penchent vers des solutions numériques. L’investissement dans l’organisation du travail à distance concerne 32 % de cette catégorie de société dans les 18 mois qui suivent.

Si les PME s’engouent à adopter des stratégies numériques, cela s’explique par l’élargissement du fossé les séparant des grandes entreprises. Le coronavirus contraint les petites entités à accélérer leurs projets de digitalisation, qui ne restent pas un choix, mais une obligation pour survivre.

Les écoles et les instituts de formation parmi la tête de liste

Des plans ministériels visent à intégrer le numérique dans l’éducation faisaient l’objet de programmes des gouvernements français successifs. Les départements et les régions projetaient d’investir dans les équipements des établissements scolaires pour l’usage du digital. Mais avec la propagation de la pandémie, la transformation numérique ne peut plus attendre.

Le confinement apporte des changements conséquents en matière d’enseignement, que ce soit dans les écoles ou les universités. Sans les innovations technologiques, il est impossible de garantir la continuité des cours avec la crise sanitaire. Pour assurer les enseignements malgré la fermeture des classes, professeurs et étudiants ont dû s’adapter à l’e-learning.

Ce tournant auquel s’expose le monde de l’éducation exige des investissements en matière de formation et d’outils technologiques. Les élèves, mais également les enseignants, doivent entrer dans le bain des logiciels et des plateformes facilitant les échanges.

Les pharmacies et les consultations médicales

Durant la crise sanitaire, la transition digitale de la distribution pharmaceutique s’avère incontournable. Face à l’explosion des demandes des patients, la coordination des soins et l’autonomisation de la gestion de santé deviennent nécessaires. Les personnels de santé ont besoin de s’adapter au contexte de la pandémie. La numérisation des infrastructures et des outils utilisés permet de mieux prendre en main les clients.

Plusieurs dispositifs innovants se développent, dont la plateforme Valwin Pharma. Celle-ci simplifie les tâches à faible valeur ajoutée sans pour autant se substituer aux services du pharmacien. Le projet Valwin compte 600 pharmacies durant la crise, mais vise encore à doubler cette statistique même après Covid. Par ailleurs, avec le confinement, les prises de rendez-vous et les consultations médicales en ligne tendent à se développer via les différentes plateformes mises en place.

Courses au numérique : des défis à surmonter

Même si la transformation numérique ayant accompagné le confinement est sur un point de non-retour, de nombreux défis restent à surmonter. La 4ème révolution industrielle, mue par les technologies du numérique et l’internet des objets, nécessite un cadre juridique lié au nouvel environnement. Dans le domaine bancaire, la mise en place de règles à jour sur la cybersécurité permet aux institutions d’avancer sereinement dans cette aventure. Par ailleurs, les infrastructures utilisées doivent s’aligner à l’innovation de la superstructure. Chaque acteur dans la société a besoin d’avoir accès aux changements proposés. Enseignants et élèves, pharmaciens et patients, employeurs et salariés, producteurs et consommateurs doivent tous être sur la même ligne d’utilisation du numérique.

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